
Suivons ensemble l’arrivée et le départ des moustiques, et notamment des moustiques tigres tant redoutés, en France métropolitaine et cela mois par mois :
Sommaire
- 2020
- 2019
- Décembre : premières gelées et fin du cycle d’évolution du moustique tigre.
- Novembre : une très lente décrue du nombre de signalements
- Octobre : la saison des moustiques s’allonge dans la durée.
- Septembre : la prolifération du moustique ralenti.
- Août : les signalements continuent.
- Juillet : le pic de présence des moustiques est atteint.
- Juin : une canicule inédite relance le cycle de reproduction et d’évolution des œufs.
- Mai : une accalmie de courte durée.
- Avril : la partie Nord de la France voit arriver ses premiers spécimens.
- Mars : le sud de la France est le premier touché.
- Février : les premiers cas sont signalés.
- Janvier : le moustique tigre aux abonnés absents.
2020
Mai 2020 : invasion de moustiques tigres en métropole !
La saison des moustiques tigres est lancée en plein confinement en France métropolitaine (un peu plus tard que l’année dernière). Comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule… De nombreux départements sont d’ores et déjà concernés par cette invasion de nuisibles, on peut citer pratiquement toutes les régions du sud. Mais il n’est pas sur que le nord ne soit pas impacté cette année car l’on remarque une remontée toujours plus au nord de ces petits moustiques pouvant apporter des maladies graves alors méfiance !

Janvier 2020 : pas de moustiques en vue…
Il n’y a aucune présence de moustique en métropole malgré des températures plus douces que la moyenne en France métropolitaine. Il faudra encore attendre quelques semaines avant de les voir apparaître dans le sud…


2019
L’année 2019 à vu la prolifération du moustique tigre augmenter de manière spectaculaire. Ce sont 66 départements sur 101, soit 70 % de notre territoire qui sont touchés par cette invasion. Au fil des années, il a été mis en avant que les départements au stade d’alerte orange sont susceptibles de passer très rapidement en alerte rouge. Avec des hivers toujours plus doux et des alternances de pluies intenses et de chaleur extrême, il y a fort à parier que les moustiques tigres restent de manière pérenne et exponentielle sur nos départements français.
Décembre : premières gelées et fin du cycle d’évolution du moustique tigre.
Classé au 5e rang des mois de décembre les plus chaud depuis 1900, les premières gelées auront quand même eu raison de cet insecte incontrôlable. À l’entrée de l’hiver, on ne décèle plus de présence de moustique en métropole.
Novembre : une très lente décrue du nombre de signalements
Après neuf mois de présence accrue, le nombre de signalements décroît lentement au profit d’un temps remarquablement gris et pluvieux et d’un record de faible ensoleillement. À deux pas de l’hiver, la situation s’améliore doucement.
Octobre : la saison des moustiques s’allonge dans la durée.
L’automne ne s’est pas encore installé sur l’hexagone et en ce mois d’octobre, c’est la douceur qui prédomine. Avec des températures supérieures à la normale et des gelées rares, le moustique tigre fait de la résistance grâce à une pluviométrie excédentaire de plus de 40 % sur tout le pays.
Septembre : la prolifération du moustique ralenti.
Les journées de 2019 sont encore douces, mais les épisodes de fraîcheur et la pluviométrie déficitaire sur l’ensemble du pays parviennent à ralentir la progression de ce nuisible.
Août : les signalements continuent.
Cette période estivale se veut moins ensoleillée et les pluies deviennent récurrentes sur l’hexagone. Les cas de présences de moustiques sont toujours signalés. Les eaux stagnantes ne ralentissent pas encore la ponte des œufs.
Juillet : le pic de présence des moustiques est atteint.
La canicule continue de battre son plein et la présence des moustiques avec elle. La pluviométrie déficitaire limite les eaux stagnantes sur une grande partie de l’hexagone. Sauf pour le sud frappé par des épisodes orageux intenses. Par rapport à 2018, 9 nouveaux départements passent en vigilance rouge : Charente-Maritime, Côte-d’Or, Loire, Nièvre, Puy de Dôme, Paris, La Seine et Marne, l’Essonne et la seine saint denis. Ces départements viennent rejoindre les 42 déjà en alerte depuis 2018.
Juin : une canicule inédite relance le cycle de reproduction et d’évolution des œufs.
Le mois de juin 2019 sera exceptionnellement chaud. Dans le Gard, une région déjà durement touchée par la prolifération du moustique tigres, le thermomètre atteindra les 45,9 degrés Celsius. Du jamais-vu depuis le début des mesures météorologiques. Les orages apportant de la pluie dans la dernière quinzaine de juin mettront en exergue la jonction température et humidité. Le passage de l’œuf, à l’état de larve ne subit déjà plus d’interruption liée au froid. La rapidité de développement de l’insecte devient alors incontrôlable.
Mai : une accalmie de courte durée.
Les conditions météorologiques du mois de mai tendent à se calmer après quelques mois de douceurs et d’humidité. Plus frais que la normal, le cycle d’évolution du moustique tigre se met en veille en attente des prochaines chaleurs. En effet, il faut aux moustiques tigres dix jours de températures comprises entre 15 et plus de 23 degrés pour passer de l’état d’œuf à celui d’adulte. Au vue des quantités de pluies des derniers mois et des eaux stagnantes en découlant, l’accalmie sera de courte durée.
Avril : la partie Nord de la France voit arriver ses premiers spécimens.
Malgré un temps frais et agité sur une grande partie de la France en début de mois, le nord voit ses températures monter en flèche, conséquence d’un anticyclone. Ces conditions estivales permettent au moustique tigre de passer du stade de larves à celui d’adulte et d’envahir la partie Nord de la France. Pendant qu’ils évoluent en grand nombre sur ce secteur, le sud en proie à des remontées méditerranéennes intenses voit son taux d’humidité grimper. Des conditions malheureusement optimales pour le moustique tigre. À la fin du mois, ce sont déjà 51 départements touchés par la présence du moustique tigre.
Mars : le sud de la France est le premier touché.
L’hiver d’une douceur exceptionnelle à permis aux œufs de subsister et à l’aube du printemps de continuer leur cycle de vie. Les départements de la Haute-Garonne, la Gironde, des Bouches du Rhône, du Tarn et de l’Hérault sont les plus durement touchés. Avec des conditions climatiques anticycloniques, les températures très douces dans ses régions donnent l’opportunité aux œufs de passer du stade de larve à celui de moustique.
Février : les premiers cas sont signalés.
Ce mois de février perturbé et bien arrosé à vu ses températures grimper dès le 12 février. Une aubaine pour le moustique tigre dont le cycle de vie dépend de l’humidité ambiante et des douceurs des températures. Malgré les nuits souvent accompagnées de gelées, les premiers cas sont signalés. Très en avance par rapport aux années précédentes, la présence de cet intrus en plein hiver présage une année chargée.
Janvier : le moustique tigre aux abonnés absents.
Marqué par une alternance de douceur et de chute brutale des températures, accompagnées de chute de neige, le mois de janvier 2019 à permis de stopper le cycle de vie du moustique tigre. Aucun cas ne sera donc recensé lors de ce premier mois de l’année.
Le moustique tigre ou Aedes albopictus est originaire d’Asie du Sud-est. De la famille des Cilicidae, il est facilement reconnaissable pour les lignes blanches qui recouvrent son corps et ses pattes noires. Depuis les années 2000, il est présent dans une grande partie de l’Europe. Porteur de maladie comme le chikungunya ou la dengue, il a sûrement trouvé le chemin de la France par bateau. Véritable fléau sanitaire, au fur et à mesure des années sa présence s’est accentuée dans de nombreux départements. Voici la rétrospective de l’année 2019 mois par mois.
